Hôpital Josef Imbert Arles
"Si l'affect vient s'en mêler, on perd ses capacités. La médecine n'a pas la réponse à tous les maux de la société. L'erreur reste humaine, par contre l'incompétence est condamnable. Il s'agit d'un travail d'équipe si un maillon est faible c'est toute la chaîne de soins qui en pâtit." Jérome médecin urgentiste
"Aux urgences, cela fonctionne souvent en séries, un jour trois arrêts, un autre blessure à l'arme blanche ou encore jambe cassée à répétition. On doit être prêt à tout sinon il faut changer de métier. Regarde la mort dans les yeux et ne lui dit jamais bonjour. Il y a une règle d'or, tu ne dois jamais craquer devant les familles! " Pascale, médecin urgentiste en 12ème année de médecine
"Aux urgences, on soulage avant de guérir" Nicolas, médecin urgentiste depuis 11 ans
"La nuit, c'est différent, le temps semble suspendu. La fatigue des heures de gardes se fait sentir, seul le rire permet de décompresser. Entre 2 et 4 heures du matin, on aspire à une pause. On ne peut pas dormir notre cerveau bouillonne, il faut savoir écouter le patient pour faire le bon diagnostic.
En général, ils masquent la vérité surtout quand il s'agit de coups et blessures. On ne juge pas, on ne pense pas, on agit et vite"
Manu, chirurgien spécialité cardiologie
